Ceux qui vivent du sang versé, de Crazy

Février 2012, Chicago.
Paul, employé modèle, ne vit que pour son travail : assassin au service d’une agence internationale. Lorsque, démasqué par sa cible, il s’allie à sa voisine de cellule afin de s’échapper, il ne s’attend pas à découvrir que les vampires existent et que Carmilla, cette jeune femme sensible et pacifiste, est la dernière d’entre eux.

Juillet 2012, Pontoise.
Mortellement blessé, renié par ses employeurs, Paul se réfugie chez Carmilla, seule capable de le sauver. L’enquête qu’ils vont mener pour laver son nom bouleversera leur vie à tous les deux.

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Une histoire de vampire, certes, mais qui ne ressemble à aucune autre ! Carmilla est la dernière de son espèce, une survivante qui n’est pas la plus puissante et qui se démarque des stéréotypes sur les créatures à crocs. Quant à Charon, c’est un tueur à gages dont la maîtrise parfaite de sa personne est presque inquiétante. Ce duo vampire/assassin est traité d’une manière vraiment originale. 

Malgré la disparition des vampires, le surnaturel est bien présent et le background très riche. L’auteur nous plonge dans l’univers des vampires au travers de sa culture et ses codes, plus ou moins modernes et familiers. C’est parfaitement dosé, entre narration et dialogue, perception et interprétation. 

Je ne savais pas à quoi m’attendre en commençant ce livre, mais je ne regrette pas de m’être lancée dans cette lecture. Les deux personnages sont charismatiques à leur manière, attachants aussi. Ils évoluent au fur et à mesure de l’intrigue, même si Charon lutte beaucoup. Une intrigue riche en rebondissements ! Je lis rarement des romans d’espionnage (si on peut qualifier celui-ci ainsi), et j’ai dévoré Ceux qui vivent du sang versé. 

La plume de l’auteur accompagné parfaitement la trame. Fluide, riche et très visuelle. On ressent. On vit. On frissonne. C’est une plume vivante et communicative.

La romance est assez inhabituelle. Elle dépend beaucoup de la nature de Carmilla, ce qui ne donne pas une relation romantique ou un ennemies to lovers. Malgré quelques taquineries, les personnages font preuve de franchise. Ils s’apprivoisent doucement. Ça correspond parfaitement à l’univers décrit par l’auteur et son interprétation du vampirisme. 

Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman.
C’est original et inattendu. Les éditions du 38 et l’auteur nous proposent une histoire très qualitative qui se démarque de toutes les autres. Si vous aimez l’action, que vous cherchez une lecture fantastique qui change de la bit-lit, mais avec un univers riche, alors laissez-vous tenter. En plus, c’est un One-shot !